Descriptif
La peinture moderne

Les différents supports

L’usage

Les outils

Les effets et le rendu seront infinis et pourront s’appliquer sur tous les supports.
Cependant les émanations resterons vivaces pendant de longues semaines. La surface aura toujours une réalité synthétique qui ne sera jamais effacé par aucune peinture moderne.

Descriptif
LE COV KéSAKo

Littéralement composés organiques volatils, leurs rejets dans l’atmosphère contribuent à la dégradation de la qualité de l’air. A ce titre, ils font l’objet de réglementations de plus en plus contraignantes pour réduire leurs émissions. Retour sur ces substances, les moyens de les détecter et les techniques pour réduire l’émission de ces produits.

Un composé organique volatil (COV) est, par définition, constitué de carbone, d’hydrogène, d’hétéroatomes (azote, oxygène, chlore, soufre…) et possède une pression de vapeur saturante de 10 Pa (0,075 mm de Hg) à la température de 20°C et à la pression atmosphérique. On trouve ainsi dans cette classification l’ensemble des solvants, diluants, dégraissants, conservateurs, disperseurs… largement mis en œuvre dans l’industrie. Le méthane, par contre, n’est pas pris en compte. On parle alors de COV non méthanique (COVNM).

Les principales sources d’émission des COV sont les transports, l’industrie, la sylviculture et le résidentiel. En 2008, pour la France, les émissions annuelles étaient de 1.339 kt, chiffre en constante diminution et proche de 1.050 kt, qui, pour 2010, est la valeur cible définie après l’adoption des législations en conformité avec les traités internationaux (Rio, Kyoto…).

Les COV peuvent avoir une influence directe sur la santé humaine. La réglementation, pour les travailleurs, donne des valeurs moyennes ou limites d’exposition. Leurs impacts peuvent être indirects du fait du dérèglement du cycle de Chapman et la production d’ozone troposphérique préjudiciable aux personnes sensibles et/ou ayant des problèmes pulmonaires.

La détection par ionisation de flamme (FID) est la technique reine pour la mesure des COV dans les émissions gazeuses. Dans le cas de mélange, une séparation préalable est nécessaire par chromatographie en phase gazeuse (CPG) suivie d’une détection par FID ou d’une identification et d’une quantification par spectrométrie de masse (MS).

En termes de réglementations, il convient de noter l’arrêté du 2 février 1998, relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation. Dans les annexes II à VI, des listes de composés organiques, objets d’une réglementation spécifique en termes de concentrations et de flux massiques d’émission à l’atmosphère, sont précisées. L’arrêté du 29 mai 2000 porte modification de l’arrêté précédent. Actuellement, des textes par branches d’activités complètent ces principaux textes législatifs.

La réduction des émissions de COV met en œuvre des procédés de destruction/transformation et de transfert avec ou sans récupération. La figure ci-dessous donne les principales techniques classiquement utilisées.
Parmi ceux-ci figurent l’oxydation thermique ou biologique, la condensation, l’adsorption (charbon actif) ou le lavage des gaz (l’absorption). Le choix du traitement se fait en fonction du type de COV, de sa concentration et du débit des émissions. Des graphes permettent de définir la meilleure technologie utilisable. En outre, le coût et des paramètres plus subjectifs (sophistication, place disponible…) viennent compléter le choix final.

Par Pierre Le Cloirec, directeur de l’École Nationale Supérieure de Chimie de Rennes (ENSCR)

Descriptif

En préambule a ces diapos, je dirai que nos intérieurs méritent de nous apporter les moyens de vivre en accord avec nos désirs. voyageons dans la matière…

QU’EST-CE QUE LA PEINTURE NATURELLE?
C’est un matériau composé d’un pigment d’un liant et éventuellement d’ adjuvants ( la colature) mélangé dans des proportions adéquates pour donner un liquide plus ou moins dense et couvrir une surface en la protégeant et en la décorant.
-Pigment : substance solide, Minérale ou synthétique, réduite en poudre stable et inerte à l’égard des milieux où elle est mise en suspension et qu’elle sert à colorer. Il donne la couleur, la teinte.
Liant : Matière permettant d’agglomérer les parties composantes. En simplifiant, on peut considérer le liant comme « colle à pigments et à supports » ; les chimistes diront que le liant « mouille le pigment ». Il donne la viscosité, il protège.
C’est le liant qui détermine la façon de peindre, les supports, les finitions, les pigments et adjuvants compatibles.
Diluant : liquide permettant d’obtenir la consistance souhaitée.
Adjuvant : substance conférant des propriétés supplémentaires au liant ou augmentant ses qualités.

Le terme CHAUX vient du latin calx, calcis signifiant pierre et qui a donné le mot calcination. La chaux est hydoxyde de calcium, Ca(OH)2, obtenu à partir de la calcination d’un calcaire, CaCO3, plus ou moins pur.
Pour bien comprendre la nature et les spécificités de ce liant, il est important de suivre son cycle de fabrication.
En se servant de la chaux comme liant, l’artisan peut mettre en oeuvre deux techniques de peinture :
● « a fresco » : les couleurs s’intègrent sur un enduit frais. C’est la technique de la fresque
héritée des Romains ;
● « a secco » : le mélange chaux + pigment + eau forme une pellicule sur le mur d’un enduit
sec. Cette méthode se rapproche d’une peinture classique.
-La peinture à la chaux a longtemps été abandonnée par les professionnels et s’est retrouvée reléguée à une pratique presque rurale : chaulage de maison, d’étable…
Les nombreuses recherches menées permettent aujourd’hui de mieux comprendre le fonctionnement et les problèmes de farinage, de décollement, de tâches…
-Textures et tonalités
Les professionnels ont pu redécouvrir les qualités de ce liant aujourd’hui d’actualité, et apprécier la variété des textures et des tonalités que la chaux permet d’obtenir.
Le blanc de chaux n’a jamais été surpassé par aucun pigment artificiel. Si l’on compare un chaulage avec une façade peinte avec un autre type de blanc, cette dernière apparaîtra grisâtre ou bleutée. Dans les façades de couleur, le blanc de chaux agit comme une impression, car il dote d’une plus grande lumière le pigment utilisé.
L’ « imperfection » de sa finition donne du relief et de la profondeur à l’ensemble. Sur une façade peinte à la chaux, il est facile de voir la main de l’homme qui a exécuté le travail : les textures ne sont pas uniformes et planes, la couleur est plus accentuée à la fin de chaque coup de pinceau et des tâches de couleurs accompagnées de petites migrations de pigment apparaissent à des endroits déterminés. Le temps et l’usure donne une patine qu’aucun autre matériau ne réussit à créer.
-Respirante
La peinture à la chaux permet au mur de respirer, car la chaux est perméable à la vapeur d’eau. Elle joue donc un rôle de régulateur d’humidité des locaux et diminue la formation de poches d’humidité. Cette porosité n’est pas incompatible avec sa dureté et sa résistance. La peinture à la chaux subit le même processus de carbonatation qu’un enduit et joue un rôle protecteur par la couche de carbonate de calcium formée dans le temps.
La peinture à la chaux est la plus adaptée sur des supports respirants comme la brique, la pierre ou les enduits de mortier, car elle favorise leur conservation.
-Propriétés sanitaires
Les propriétés bactéricide et désinfectante de la chaux sont connues depuis l’Antiquité. Le pH élevé de la chaux attaque l’acidité des organismes vivants d’où son action antimicrobienne et antiparasitaire. Ces qualités ont longtemps été utilisées dans les maisons et les étables.
-Qualité écologique
La chaux est un matériau d’origine naturelle qui retourne à l’état naturel à la fin de son cycle. Le chantier ne génère donc pas de déchets chimiques ou de problèmes de toxicité.
TECHNIQUE
Le badigeon

Les effets seront infinis et toujours d’une profondeur sans égal.
La chaleur de la matière liée à une restitution de la couleur donne le sentiment irremplaçable d’être dans une dimension différente et familière .

TECHNIQUE
La patine et le Pochoir

Les outils et l’usage

Les effets seront divers, de la patine tendu, qui donne une impression infini de profondeur, à la patine de vieillissement. elle s’appliquera sur tous les supports pour un modifier l’apparence. Cela apportera une douce vibration ou un aspect vieillit ou usé et toujours en harmonie.

Sortir du plein écranPasser en mode plein écran
previous arrow
next arrow